Conseil municipal du 7 février 2024
Environnement et santé publique
Description
Réponse donnée lors du conseil municipal du 8 février 2024 à visionner sur https://www.youtube.com/watch?v=vJCNTrvS3q8 à partir de 2h24.
Après avoir abordé le problème de l'isolation des logements du Gumenen le 15 novembre 2023 en réponse à une question d'un citoyen, madame la Maire avait précisé que la chaufferie bois (choisie par le conseil municipal en 2009 et mise en exploitation sous la mandature de monsieur Scouarnec) avait été relancée après mise en place d'un aérotherme permettant un meilleur tirage et (je cite) "du coup elle fonctionne mieux". Mais elle ajoutait que "le changement de la chaudière est prévu dans un an".
J'avais été très surpris que madame la Maire, très sensible aux problèmes écologiques, n'évoque pas les contrôles des rejets atmosphériques de la chaudière bois.
Je rappelle que ces contrôles, imposés à partir de 2018 pour cette taille de chaudière, avaient relevé en 2019 des rejets de dioxines et furanes dans l'atmosphère bien supérieurs aux normes autorisées.
Ces dépassements, nuisibles à la santé de la population, avaient motivé un arrêté préfectoral le 24 avril 2019 décidant l'arrêt immédiat de la chaudière bois ; cet arrêté préfectoral imposait aussi, préalablement au redémarrage de la chaudière, des mesures correctives à mettre en œuvre, puis des contrôles mensuels de rejets atmosphériques pendant six mois après redémarrage, avec nouvel arrêt immédiat en cas de rejets supérieurs aux normes.
Dès lors, quatre questions se posent :
- 1 : Quels ont été les résultats des contrôles atmosphériques dans les six premiers mois du redémarrage de la chaudière bois ? Est-ce que les quantités de dioxines et furanes rejetées dans l'atmosphère mesurées lors de ces contrôles respectent bien les normes admises, ou est-ce que les quantités rejetées dépassent ces normes et dans quelles proportions ?
- 2 : si les contrôles effectués ont mis en évidence des rejets dans l'atmosphère dépassant les normes admises, est-ce que le préfet du Morbihan en a été avisé et qui a autorisé la poursuite de l'exploitation de la chaudière bois en dépit de ces dépassements ? Et peut-on avoir communication des résultats de ces contrôles ?
- 3 : Si les contrôles effectués ont montré que les rejets dans l'atmosphère des dioxines et furanes respectant les normes admises, quelle raison motive le remplacement de la chaudière devenue conforme ? Et qui assumera la prise en charge financière de ce remplacement : le délégataire (avec répercussion sur les tarifs pour les usagers) ou la ville d'Auray ?
Je commente la réponse